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Scintillance

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Derniers commentaires
23 octobre 2007

Duo de poèmes

(nuit du 1er janvier 2007)

Dernières et premières heures à la fois

La cuvée de cette année raconte ses dernières heures
Liquide liquoreux aux souvenirs parfois chanteurs
Musique, cotillons et franches rigolades à l’intérieur
Seule, la lune resplendissante s’expose à l’extérieur


Un vœu secret se tisse entre elle et moi
Les lucioles et les lucidités s’envolent
Même sans couronne, ce soir j’me fais roi
Un roi sans royaume mais avec des envies folles


Douceur de l’ivresse caressante, intouchable…
Les yeux de la nuit observant cette métamorphose
Les douze coups frappent ensemble, ineffaçable…
Dès cet instant, les portes ne sont plus closes


(octobre 2007)


Premières et futures heures


Jadis au prémisse de l’an nouveau
Un moment fredonné, un duetto avec la Lune
Des espoirs en l’avenir, j’écrivais tout haut :
« Un vœu secret se tisse entre elle et moi »


Les lignes de ton regard m’étaient encore inconnues
Je ne savais pas la délicatesse de tes doigts veloutés
Je ne savais pas l’azuré de tes charmes émus
Maintenant, je sais… Je connais la félicité


L’insaisissable espérance a dévoilé ses éclats
Aux saveurs des gourmandises adultes


Jadis je me faisais roi d’un soir
Dorénavant, je respire dans ton royaume
Reine des heures futures, notre histoire
Nos heures infinies, aux divins arômes


tttttt


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21 juillet 2007

Haïku du 21 juillet

Les espoirs sourient

Présence des essentiels

Soleil de juillet

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23 mai 2007

Mariage de mon frère Julien... (19 mai 2007)


Divin Jour, Avenir étoilé


          Main dans la main
           Pour tous les lendemains
           Un même regard pour deux
           Des étoiles dans les yeux


   Se dessine alors l’évidence
   La croisée de ces deux destins qui dansent
   Parfumés et colorés de douces romances
   Long partage des mutuelles confiances
   Sous le sceau éternel de ces alliances


          Main dans la main
           Pour tous les lendemains
           Un même regard pour deux

           Des étoiles dans les yeux


   Confidences secrètes, confidences à deux
   Se profile sans restriction un horizon chaleureux
   Un avenir rempli de moments savoureux
   Les bonheurs se révèleront dorés et nombreux


            Main dans la main
            Pour tous vos lendemains
            Un même regard pour deux
            Des étoiles dans les yeux


  
   De larges et sincères sourires sur les visages
   Et des habits de lumière… pour un excellent présage
   Nos meilleures pensées personnelles qui se propagent
   Union éclatante qui trace les douces lignes de ce voyage
   Révélation de cette évidence : en ce jour, ce mariage


alliances

(Pour le mariage de Diane et Julien)

29 avril 2007

Un trèfle...



Un trèfle à cinq feuilles


        J’ai cueilli sur l’oiseau voyageur
        Une plume éphémère et insouciante
        Elle viendra porter en ta demeure
        L’encre de mes sentiments qui chantent


        Elle osera délier mes timidités
        Révèlera sans détour les fruits de ma passion
        Elle te dévoilera mon jardin sans rien cacher
        J’ai largement dépassé les simples sensations


        Un regard… Un sourire… Ton sourire…
        Un simple sourire en ma direction
        Et ce sont les heures qui s’arrêtent, remplies de désir
        Pour venir peindre tout un tableau d’émotions


        Cette lettre est arrivée, les lettres ont dessiné
        Des mots sur le papier
        Des images dans nos pensées
        Notre bonheur à jamais gravé


        Et m’aime si les années ont passé
        Tendrement irremplaçables
        Rien ne s’est effacé
        Passionnément inoubliables


        Je me souviendrai toujours de ce matin-là
        Ce matin du cinq juillet où je cueillais déjà
        Oh pas encore cette plume que l’oiseau apportera
        Je cueillais tout simplement un trèfle
        …Un trèfle à cinq feuilles

 

Sunny

 

3 avril 2007

Février 1997


Au jour le jour


   Minute après minute, le temps se lasse
   Toutes ces couleurs vives ne sont qu’une apparence

   Pour tromper nos yeux naïfs, avant de céder la place
   Car c'est notre fatalité, notre odeur de rance

   Mais qu’importe, c’est à chaque fois un autre départ
   Les lettres se mélangent, rencontre d’un nouveau nom
   Pour quelques mètres, c’est le même chemin du hasard
   Rappel de ce même refrain, nous connaissons la chanson

   Restent pour les nuits de souvenir, nos petites cicatrices
   Qui laissent échapper des tas d’images… preuves de vie ?
   S’imaginer des projets ensoleillées, serait se noyer dans le vice
   Il nous faut vivre au jour le jour… l’envie est partie


contre_jour

 

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11 mars 2007

Pensées Nocturnes



Pensées nocturnes


    Obscurité apaisante pour l’accompagner

    L’aube d’une nuit nouvelle fait surface

    Immobilisme isolant, restent les pensées

    Voyage à perpétuité, les images prennent place


    Souvenir d’enfance, ambiance nostalgique

    Espoir de rencontre, recherche d’une âme

    Permission d'extravagance, s'ose le magique

    Mélange des couleurs, s’impose le sésame


    Légère vibration du vent, retour à la réalité

    Paralysie du regard, envie d’une trêve

    Mélancolie des occasions manquées, regrets

    Pas le temps pour l’âcreté, s’approche la prison des rêves



jardin_de_mes_reves2

 

16 février 2007

Echiquier

                                 Echec d’un pion


  Une couche d'ébène pour tapis, les cases gisent devant moi

  Tant de pièces de bois se proposent à mon ombre, si blanche, difficile choix

  Tour à tour, elles s’écartent de frayeur d’être adoptées par mon âme
  La cavalerie se défile, je ne peux même pas devenir fou, amalgame

  Alors me reste le pion, anonyme, première ligne, courageux
  On m’a dit que je devais atteindre, sans escale, ce roi, le ténébreux

  Mais moi je ne vois qu’elle, si belle et si forte, Reine de l’espoir
  Petit que je suis, comment la toucher ? Effleurement d’un soir

  Je me rapproche d’elle, détournement de jeu, elle ne m’a pas encore vu
  Encore quelques pas pour la frôler, elle contemple mon maître, inconnu

  Je pourrais me transformer sur la ligne opposée, mais je préfère rester le même
  Sans nom, sans prétention, n’ayant le droit d’avancer que d’un huitième

  Enfin ! Ses pupilles royales se fixent sur moi, je reste blanc, en un éclair elle me dévore
  Désormais je n’existe plus, éjecté sans détour, ma mort fut si douce, sans remords


echiquier

 

28 janvier 2007

Eclair

 

       

    Eclair d’espérance

 
        Sobriété de la vue face à la vie
        Engendre le silence du solitaire
        Partageons l’inconscience de la folie
        Arrêtons de toujours broyer notre terre


        Mais l'invisible frontière se fait jour
        Lorsque l'on parvient enfin à se lancer
        Et l'on se retrouve seul dans notre cour
        Où s'empile encore un sac de secrets forcés

 

        Colère des sentiments contre soi-même
        Provoquant le désir puissant de cassure
        Cherchons en nous la téméraire suprême
        Protégeons-nous du chemin de l’usure




laure___tristesse

21 janvier 2007

Rêverie

   Songe des chimères


    Sans regarder sur les côtés, je pense mon rêve

    Il se gonfle, se dessine, sans retouche il s'élève

    Une gamine s’avance au ralenti, elle ressemble à sa mère

    Elle transporte un léger sourire, le regard vert

    J’essaie, sans l’effrayer, de m’approcher, elle se soulève

    Soudain elle tombe, s’écrase, telle une pierre, je la relève

    Elle s’agite, s’énerve, devient tornade, se dressent les poussières

    La vision se trouble, instantanément, je m’aveugle sans prière

    J’apaise l’atmosphère, par l’esprit, une intuition que je prélève

    L’enfant a disparu, je la recherche, tous les obstacles j’enlève

    Je brise ces ennemis, violemment, j’arrache les barrières

    Elle s’est volatilisée, bizarrement, je ne me laisse pas faire

    Je demande, à l’ange du destin, une boule d’aide, je la crève

    Apparaît la formule édénique d’où s’écoule le flux de la sève

    Alors tout s’éclaire, luminescence évidente, si peu chère

    Facilité de ce qu’il fallait faire, se ferment les paupières

 


zzm623

18 janvier 2007

Du fond des bois...



                   
Du fond des bois

 

        Brindilles hasardeuses couchées sur son sol terreux
        Qui se craquelaient sous son pas, pourtant si prévenant
        Il connaissait par cœur les moindres recoins mystérieux
        La moite fraîcheur inondait ses espaces errants


        Coup de vent, passèrent les années perdues sous ces arbres
        Dans ce vert touffu, une clairière s’y fit jour
        Attirante mais crainte, le trop sage resta de marbre
        Il approcha sa curiosité, scruta les contours


        Ce quartier offrait le merveilleux, l’intouchable
        Nuit et jour, il lui tournait autour sans oser l’atteindre
        Peur du rayon qui l’avait déjà rendu misérable
        Pourtant, par la voix détournée, il se lança sans feindre


        Un unique pas suffit, rongé, souffrante douleur
        Sa peau se fendit, rugosité, la mise aux abois
        Détournement adjugé, troublé, retour des pâleurs
        Il retourna se cacher, sauvage du fond des bois


FORET_de_nuit

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